Avant-projet de loi de finances 2022

Ce qui attend les Algériens



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Selon une simulation faite par un cadre financier, la baisse de l’IRG serait comprise «entre 2500 et 3500 DA pour la catégorie salariale ayant un salaire imposable brut entre 40 000 et 100 000 DA, soit une augmentation du salaire net de 5 et 10% environ».

Dans le cadre des mesures visant la revalorisation des salaires annoncées par l’Exécutif, le texte du projet de loi de finances 2022 a apporté des modifications au barème d’imposition directe des revenus annuels en établissant un barème à six tranches salariales au lieu des quatre contenues dans les anciennes dispositions.

Ainsi, outre l’exonération de l’IRG pour les salaires n’excédant pas 30000 DA, est prévu un abattement supplémentaire pour les salaires inférieurs à 35 000 DA. Le taux moyen d’imposition pour les autres salaires qui était compris entre 20 et 30% passe à un taux progressif évalué entre 15 et 25%.

Selon une simulation faite par un cadre financier, la baisse de l’IRG serait comprise «entre 2500 et 3500 DA pour la catégorie salariale ayant un salaire imposable brut entre 40 000 et 100 000 DA, soit une augmentation du salaire net de 5 et 10% environ». Outre ces dispositions, le PLF prévoit de «réduire la pression fiscale sur les revenus des ménages et les personnes à moyens et faibles revenus, en apportant des ajustements dans les tranches de revenus et les taux d’imposition y correspondant».

L’APLF préconise également «la révision des tranches du barème annuel tout en augmentant le seuil de non-imposition à 20 000 DA au lieu de 10 000 DA à l’effet de l’aligner au SNMG avec modification des taux d’imposition permettant de réduire la pression fiscale. Ceci avec le maintien des taux proportionnels d’imposition pour les revenus fonciers dont les montant annuels de dépassent pas 600 000 DA».

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