Le 17 octobre 1961, et les jours qui suivirent, des milliers des manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la «force de police auxiliaire» ou refoulés dans des camps en Algérie.
Le 5 octobre 1961, le préfet de police de la Seine, Maurice Papon impose, au prétexte de la lutte contre les militants du FLN, un couvre-feu visant les «Français musulmans d’Algérie». Ils doivent s’abstenir de circuler de 20h à 5h30 du matin, et les débits de boissons qu’ils tiennent ou qu’ils fréquentent doivent fermer chaque jour à 19h.
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