Macron occulte la responsabilité de l’Etat français



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Voulant aller plus loin que la «sanglante répression» reconnue par François Hollande en 2012, Emmanuel Macron a dénoncé hier après-midi «des crimes inexcusables pour la République», à l’issue d’une cérémonie officielle pour les 60 ans du massacre de manifestants algériens le 17 Octobre 1961 à Paris. Occultant la responsabilité du gouvernement de l’époque, il a évité ainsi de parler d’un «crime d’Etat» à la grande déception des associations et des militants qui luttent depuis plus de trois décennies pour la vérité, la justice et la reconnaissance de ce «crime d’Etat», et par les historiens qui travaillent sur le sujet.

En évoquant des «crimes», Emmanuel Macron, qui a observé une minute de silence et déposé une gerbe de fleurs sur les berges de la Seine, à proximité du pont de Bezons – traversé il y a 60 ans par les travailleurs algériens et leurs familles qui arrivaient du bidonville tout proche de Nanterre pour se rendre à Paris manifester pacifiquement contre le couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé par le préfet de police de Paris, Maurice Papon, et leur attachement à l’indépendance de l’Algérie, à l’appel de la Fédération de France du FLN – est ainsi allé plus loin que la «sanglante répression» admise par son prédécesseur François Hollande en 2012. Toutefois, le seul responsable de ce crime qu’il a nommé est Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ce haut fonctionnaire de l’Etat français avait-il agi seul et en toute impunité, sans qu’il ait été au moins couvert par ses responsables hiérarchiques ?

 

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