Entre le renouvelable et le fossile, l’Algérie fait le mix énergétique



...

Au deuxième jour des travaux du NAPEC 2021, les conférences étaient teintées de couleurs écologiques.

Le débat de l’heure est assurément tourné vers les énergies renouvelables et la neutralité carbone prônée avec insistance par des Etats consommateurs aspirant à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi à protéger leurs économies d’une forte dépendance aux énergies fossiles.

De ce côté-ci de la Méditerranée, l’intérêt affiché est certes de suivre ce tournant mondial pour la protection de l’environnement, mais sans toutefois renoncer à ce qui fait la force économique du pays, en l’occurrence les hydrocarbures.

C’est donc sous le leitmotiv de la défense d’un modèle de mix énergétique que les conférenciers ont abordé cette question de l’heure posée à la fois aux travaux du G20 ainsi qu’à la COP26.

L’objectif de zéro carbone tracé pour l’horizon 2030 est traduit par des compagnies occidentales dans leurs stratégies de développement et dont certaines ont été déclinées lors des travaux du NAPEC à la fois au niveau du Salon d’exposition comme au niveau des conférences tenues.

De nombreuses entreprises, notamment européennes, affichent leurs tendances «vertes» pour décliner les contours d’un futur tourné vers le tout renouvelable.

Un marché gazier important comme l’Europe, qui est un des émetteurs importants de CO2, affiche même des intentions de durcissement de la législation et de la taxation afin de faire pression sur les pays producteurs de gaz et de pétrole à tendre à plus de respect des conditions écologiques dans la production et le transport de l’énergie.

«Le climat des affaires est certes glacial… L’UE veut taxer, elle ne le fera pas seulement pour climat mais aussi pour préserver son économie… Il nous appartient de savoir défendre notre économie», estime Ali Zatout, Directeur de la Stratégie à Sonelgaz.

Retrouvez l’intégralité de nos articles sur la version papier


Lire la suite sur El Watan.