Les scooters de la mort sillonnent la ville

Les jeunes, particulièrement les mineurs, sillonnent les rues de la ville de l’antique Mina à bord de scooters, sans même porter le casque de sécurité. Souvent, ils effectuent leur randonnée à bord de leurs engins à deux. Ils n’hésitent pas à faire de la vitesse, sans respect du code de la route, mettant ainsi en danger leur vie et celle des autres.
Ces derniers s’engagent dans plusieurs directions sans aucune signalisation. Telles sont les principales causes à l’origine des accidents causés par les motocycles sur les routes. Depuis quelque temps, les deux-roues sont devenus un vrai casse-tête pour les piétons et les automobilistes.
Certains d’entre eux les utilisent comme distraction, d’autres prennent ce mode de déplacement très au sérieux. Ils ont échangé la conduite d’un véhicule léger pour piloter un motocycle.
Les showrooms qui proposent ces petits engins à des prix accessibles sont fréquentés chaque jour. Ces espaces connaissent un engouement particulier. C’est la catégorie «jeunes» qui détient la palme d’or pour l’acquisition de ce moyen de locomotion.
Un phénomène qui prend de l’ampleur rapidement et provoque l’angoisse, notamment chez les automobilistes qui ne savent pas comment réagir devant ces jeunes. D’autres jeunes trouvent un malin plaisir de conduire des motos, dépourvues de tuyaux d’échappement et qui, sur leur passage et par l’intensité des vrombissements, déclenchent les systèmes d’alarme de tous les véhicules stationnés à proximité.
Un énième appel est lancé par les citoyens de la ville pour que ces motocycles soient soumis à des contrôles plus stricts de la part des services compétents, afin de mettre fin à toute cette anarchie.
A. Rahmane