«La fermeture de ports secs est une décision définitive»



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«Cette activité constituait souvent une couverture pour des transferts illicites de devises ou pour l’importation de marchandises non conformes», a estimé le Premier ministre.

La décision de fermeture des ports secs est définitive», a affirmé le Premier ministre et ministre des Finances devant les sénateurs. Aïmene Benabderrahmane a tenu à justifier que «cette activité constituait souvent une couverture pour des transferts illicites de devises ou pour l’importation de marchandises non conformes».

Le Premier ministre, qui s’est exprimé devant les membres du Conseil de la nation, pour présenter le texte du projet de loi de finances 2022, a également précisé que le Trésor public a subi «d’énormes pertes en raison de cette activité dont on aurait pu se passer».

Rappelons que la Direction générale des Douanes avait annoncé, en mars de l’année en cours, l’achèvement des dernières procédures de fermeture des ports secs dans le cadre de l’opération d’assainissement de ce secteur. Des gestionnaires de ports secs ont été reçus jeudi dernier par les membres de la commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie et du commerce à l’Assemblée populaire nationale.

Ces dirigeants ont soulevé «la nécessité d’examiner les raisons derrière cette décision qui a mis fin à la source de subsistance de milliers de familles algériennes et privé le commerce extérieur d’une source de financement efficace pour le développement économique».

Cette décision de fermeture, soutiennent-ils, «a infligé de lourdes pertes financières aux opérateurs, soit 4090 emplois perdus, en sus d’une perte annuelle du chiffre d’affaires de 7,7 milliards de dinars, une perte annuelle de 9 milliards au titre des investissements gelés ainsi qu’une perte annuelle de 2,2 milliards pour le Trésor public».

Les mêmes opérateurs ont également soulevé le risque que pourrait engendrer «le stockage de certains produits périssables au niveau des ports humides». Un procédé qui nécessiterait «une norme spéciale pour éviter toute éventuelle décomposition ou détérioration, étant donné que le port d’Alger est destiné uniquement au transit», affirment les mêmes gestionnaires plaignants.

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