Rabbi ikawi chitankoum !



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Renault au Maroc. C’est fait ! Les véhicules montés au royaume vont enfin bénéficier du savoir-faire local. Des sous-traitants marocains vont fournir les…

… arbres à came !

Les islamistes « légaux » se livrent une guerre sans merci, par élections locales interposées. Makri et Bengrina se lancent des noms d’oiseaux jamais répertoriés par les ornithologues locaux. De jeunes adultes, voire des enfants me faisant l’honneur de lire cette chronique, je me fais un point d’honneur de ne pas reproduire ici les « amabilités » que les Frères du soft-djihad se lancent à la figure. Mais la question se pose malgré tout. Que faire face à cette guéguerre à poils et à vapeur ? Ah si ! Ne me regardez pas avec cet air moqueur et un brin malicieux, du genre « depuis quand ça te préoccupe, Hakim, les crêpages de chignon entre islamistes ? » Ça me préoccupe ! Je dirais même plus, ça me préoccupe ! Au plus haut point, je crois. Enfin, je n’ai pas vraiment mesuré l’échelle de mes préoccupations journalières, mais c’est là. Je sens bien que c’est là, que ça m’intéresse tout de même. Il faut faire quelque chose. On ne va pas les laisser s’étriper ? On est humains, que diable. Non ? Voilà que vous vous remettez à me zyeuter avec le même regard mi-incrédule, mi-hilare. Il faut faire quelque chose, je suis sérieux ! On ne peut pas rester les bras ballants, ça risque de déraper grave et peut-être de déboucher sur un malheur. Après, on va nous accuser de n’avoir pas réagi, de ne pas avoir tenté de les séparer, d’avoir été complices consentants face à une scène potentielle de crime. Mais que faire en présence de deux islamistes en furie l’un contre l’autre et capables, l’un comme l’autre, de passer à l’acte, de commettre l’irréparable ? Les appeler à la raison, peut-être ? Oui ! C’est cela ! Les appeler à la raison. Mais alors, voyez-vous, les appeler, je veux bien, mais je me retrouve face à un gros problème. Je devais d’ailleurs vous en faire part depuis des lustres. Comment appeler le leader du MSP ? Makri ? Mokri ? Eh oui ! Vous avez remarqué comme son nom n’est jamais orthographié deux fois de suite de la même manière dans les médias ? Faut vraiment régler ce problème avant de songer à appeler Si Abderrazak. Et Bengrina ? Comment je l’appelle, lui aussi ? Par son nom ? Ou par son p’tit nom, « Caprices de Dieu » ? J’ai l’impression qu’on n’en sortira jamais de cette histoire. Et pendant ce temps-là, les deux compères se tapent encore dessus. Je crois que je vais adopter la meilleure des attitudes, finalement. Les regarder. De loin. Les regarder et fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.


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