Protestations des souscripteurs des 200 LSP de Bouzaâroura



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Les souscripteurs du projet des 200 logements sociaux promotionnels (LSP) situés à Bouzaâroura, dans la commune d'El-Bouni (Annaba), réclament à nouveau l'intervention des autorités de la wilaya pour régler leur dossier pendant depuis 2017, soit près de 5 ans, date de l’arrêt définitif des travaux à l’état de gros œuvre par le promoteur, pour des raisons qui lui sont propres.
Les souscripteurs avaient opté, avec versement de la première tranche, pour cette promotion dès 2005, et le lancement des travaux a été entamé en 2006. Après cette longue attente et les protestations des souscripteurs, le premier responsable de la wilaya, en sa qualité de représentant de la direction locale du logement, avait assigné en justice le promoteur défaillant, afin de lui retirer le projet. «Le conseil d’État s’était prononcé en faveur de la wilaya en début de la présente année 2021, mais depuis, nous attendons que la version exécutive de cette institution de l'État soit ramenée de la capitale, afin que le chantier soit relancé. Ça fait bientôt une année que les choses traînent», selon leurs dires.
Les souscripteurs des 200 logements de Bouzaâroura sont toujours dans l’expectative : le chantier qui aurait dû être attribué à une entreprise étatique ou autre pour reprendre le reste des travaux, n’a pas bougé d’un iota, «ce qui nous a contraints à organiser plusieurs sit-in devant le siège de la wilaya, avec l’espoir de booster la reprise du chantier, sans que cela voit le jour», estiment-ils.
«Devant cette situation qui nous est préjudiciable à plus d’un titre, puisque la majorité des souscripteurs ayant opté pour ce programme depuis 16 ans, et ne disposant pas d’autres alternatives pour loger leurs familles, nous avons investi dans ce projet avec l’espoir d’être logés au bout d’un temps raisonnable. Ce qui n’a pas été le cas.»
Ils affirment vivre dans une situation sociale très difficile et attendent avec impatience leurs logements, sachant qu'ils ont payé les quotes-parts financières qui leur sont demandées. Ils expriment leur mécontentement devant l'incertitude entourant le sort de leur logement. «Certains d’entre nous, las d’attendre une prise en charge de leur situation, qui semble bloquée, et n’ayant pas d’autres choix, ont pris l’initiative, en vendant les bijoux de la famille ou en s’endettant encore, auprès de parents ou amis dans le but d’entamer les travaux de finition, d’autres souscripteurs, après une longue attente, ne sont plus de ce monde.»
Ainsi, près de la moitié des intéressés ont pu occuper, après des moments difficiles durant lesquels ils avaient mis la main à la pâte, s’initiant aux métiers de maçon, électricien, plombier et même manœuvre, ont-ils affirmé. De ce fait, ils ont pu terminer leurs logements et abriter leurs familles dans des conditions presque normales, mais après quoi !
Même si aujourd’hui ils ont pu loger leurs familles, il reste que la situation de la cité en matière de VRD n’est toujours pas réglée, se désolent-ils.
Par ailleurs, il y a encore autant de souscripteurs dont les demeures se trouvent toujours à l’état de gros œuvre et d’autres qui n’ont pas dépassé le premier niveau sur les cinq prévus. Ils attendent du premier responsable de la wilaya une intervention salutaire afin de régler leur situation.
Une intervention qui mettra fin à leur calvaire qui n’a que trop duré, estiment-ils.
A. Bouacha


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