Fethi Ghares au juge près le tribunal de Bab El Oued

«Ce procès est politique !»



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Comme prévu, Fethi Ghares a transformé son procès, ouvert hier vers 11h, en une véritable tribune pour dénoncer les violations des droits de l’homme et la répression qui s’abat sur des acteurs politiques ne s’inscrivant pas dans l’agenda du pouvoir en place.

Après deux reports successifs, le procès du coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS), Fethi Ghares, s’est ouvert hier, au tribunal de Bab El Oued, à l’ouest d’Alger.

Ayant refusé d’être jugé à distance «pour raison de risque sanitaire lié à la Covid-19», le détenu politique a obtenu gain de cause. Il a été transféré au tribunal pour être auditionné en présentiel, lors d’une audience marquée par une forte présence de militants politiques et de chefs de partis de l’opposition.

Comme prévu, Fethi Ghares a transformé son procès, ouvert vers 11h, en une véritable tribune pour dénoncer les violations des droits de l’homme et la répression qui s’abat sur des acteurs politiques ne s’inscrivant pas dans l’agenda du pouvoir en place.

Fidèle à lui-même et gardant toujours sa forme habituelle, malgré les six longs mois de détention provisoire, que sa défense qualifie «d’arbitraire», le premier responsable du MDS dénonce d’emblée «un procès politique».

«C’est un procès politique ! Vous êtes en train de juger le coordinateur d’un parti politique. Cette qualité, je la garde même dans ma cellule», lance-t-il en réponse aux questions du juge.

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