Les nouvelles conditions de voyage entre l'Algérie et la France

L’Algérie applique depuis le 25 mars un protocole sanitaire unique pour ses frontières terrestres, maritimes et aériennes. Le voyageur vacciné doit se munir d’un passeport vaccinal de moins de 9 mois, tandis que les non-vaccinés devront présenter un test PCR négatif datant de moins de 72 h. Le test antigénique à l’arrivée est quant à lui supprimé.

Dans le sens inverse, les autorités françaises ont communiqué sur de nouvelles règles d’entrée en France par voie maritime. La compagnie maritime française Corsica Linea a publié la mise à jour ce vendredi 25 mars.

Voyageurs vaccinés avec un vaccin reconnu en Europe :

Il s’agit des quatre vaccins reconnus par l’EM : Pfizer, Moderna, Janssen et AstraZeneca. Pour ces voyageurs, les conditions pour voyager en France sont les suivantes :

– Présenter un engagement sur l’honneur à se soumettre aux règles relatives à l’entrée sur le territoire français, à savoir :
* Attester d’une absence de symptômes d’infection au covid-19 et de contact avec un cas confirmé de covid-19 ;

* Se soumettre à un test antigénique pendant la traversée ou à l’arrivée à Marseille

Voyageurs vaccinés avec un vaccin non-reconnu en Europe : 

–        Justifier d’un motif de déplacement impérieux en renseignant une attestation de déplacement

–        Présenter une déclaration sur l’honneur attestant d’accepter de se soumettre à un test ou examen biologique de dépistage au covid-19

Les documents sont disponibles en téléchargement sur le site de la compagnie maritime.

Par ailleurs, la présentation d’un test PCR de moins de 48 h avant l’embarquement n’est plus exigé pour ces passagers, précise Corsica Linea.

Il s’agit d’une modification importante même si elle ne concerne que la catégorie de voyageurs justifiant d’un motif impérieux (Ressortissants européens et leurs familles, Algériens résidents en France, Algériens titulaires d’un visa d’installation…).

Avant cette mise à jour, les voyageurs vaccinés avec des vaccins non-reconnus par l’Europe étaient traités comme des passagers non-vaccinés.