Viande rouge importée

Vers l’ouverture de 1 300 points de vente 



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Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a affirmé qu’un travail se fait en coordination avec le ministère de l’Agriculture pour élargir le nombre de points de vente des viandes rouges importées, en vue d’atteindre 1 300 points de vente après l’arrivée de tous les veaux et les quantités de viande programmées à la vente.

Le ministre, qui effectuait une visite de travail et d’inspection à Alger, a tenu à rassurer le citoyen quant au prix de la viande rouge importée, qui « est fixé à 1 200 DA ». Il a ajouté dans le même ordre d’idées : « Nous avons convenu, avec le ministère de la Pêche, d’ouvrir 1 300 points de vente au niveau national, dès l’arrivée du reste de la quantité programmée ».

Concernant la vente promotionnelle de poissons issus de l’aquaculture, lancée par le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, M. Zitouni a souligné que «la daurade est cédée à 990 DA le kilo et que le tilapia est vendu à 550 DA le kilo ».

Tayeb Zitouni a affirmé, par ailleurs, que les produits alimentaires de large consommation sont disponibles en quantités suffisantes pour couvrir la demande durant tout le mois de ramadhan. Il a souligné « la forte disponibilité de la production », assurant que « la matière première suffit pour couvrir la production sur plusieurs mois ».

Il a fait savoir que, dans le cadre des préparatifs pour le mois de ramadhan, le ministère du Commerce a programmé l’ouverture de 551 marchés de proximité, dont 465 marchés sont ouverts depuis le premier jour du ramadhan.  

« L’objectif est d’ouvrir 551 marchés de proximité durant le ramadhan et cela se fera graduellement. Cette opération est aussi une sorte de promotion du produit national », a-t-il ajouté.

Il convient de rappeler que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avait annoncé l’importation de plus de 20 000 tonnes de viande rouge et leur mise sur le marché national avec un prix plafond fixé à 1 200 DA/kg durant ce mois de ramadhan, le but étant d’atténuer la pression sur le marché local. 

Il s’agit, selon les responsables du secteur, de la viande rouge fraîche « Halal » conditionnée sous vide, importée principalement de l’Amérique du Sud.

Pour la distribution de ces viandes, l’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR) a signé, en ce mois de mars, des conventions avec 12 opérateurs pour la distribution des viandes rouges durant le ramadhan.

En vertu de ces conventions, les opérateurs sont tenus de répondre à un cahier des charges prévoyant toutes les conditions relatives à l’opération, comme le transport et la chaîne de froid, outre le respect du prix plafonné, d’après les explications fournies par le P-DG de l’ALVIAR.

Ces conventions permettront de revoir à la hausse les points de vente des viandes rouges importées. Ces points figurent dans la plate-forme numérique dédiée à cet effet.

Les bouchers concernés par ce système de distribution des viandes importées sont appelés à commercialiser les produits ALVIAR contenant un slogan particulier pour faciliter le contrôle par ce groupe public. L’opération d’importation permettra de couvrir plus de 50 % de la demande sur le marché durant le ramadhan, soit 55 000 tonnes.

Par ailleurs, concernant la production laitière, le ministre, qui effectuait une visite à l’unité de production de lait Colaital à Birkhadem, a rassuré quant à la disponibilité des matières premières pour la production de ce produit de base. Il a indiqué, à cet effet, que ce dossier a été examiné lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, rappelant la décision relative à l’augmentation de la production par la mise sur le marché de 5 000 tonnes de poudre de lait supplémentaires, soit 3 à 4 millions de litres de lait supplémentaires. 

« Il y a sur le marché 4 900 000 litres/jour », a précisé le ministre, qui s’étonne des files d’attente pour se procurer ce produit. « Les quantités disponibles sur le marché sont suffisantes pour couvrir la demande », a-t-il assuré.

« Nous nous employons actuellement à améliorer la distribution du lait pour mettre fin aux perturbations et aux files d’attente devant les points de vente », a expliqué M. Zitouni. 

Il a, à cet égard, rappelé les efforts du secteur pour établir une nouvelle cartographie de distribution du lait, qui tient compte de la nature de la demande et du mode de consommation dans chaque région, n’écartant pas le recours à des « mesures additionnelles pour réguler le marché et mettre fin aux files d’attente ».

 


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