Coup d’envoi du cycle de cinéma ibéro-américain à l’Institut Cervantès d’Alger



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Organisé par l’ambassade d’Espagne en Algérie et l’Institut Cervantès d’Alger, en collaboration avec les ambassades ibéro-américaines, accrédités en Algérie, ce cycle s’étalera jusqu’au 16 mai 2023. Comme son nom l’indique, cet événement s’intéresse à la production cinématographique hispanophone contemporaine. Pas moins de dix films (à raison d’une projection quotidienne excepté le vendredi) sont à l’affiche de ce cycle qui ravira les cinéphiles algériens.

Le coup d’envoi a été donné hier, à 18H, à la salle des Actes de l’Institut Cervantès d’Alger, avec le long métrage vénézuélien « Un destello interior » (un flash intérieur), réalisé en 2020 par Andrés Eduardo Rodríguez et Luis Alejandro Rodríguez. Un drame social relatant l’histoire de Silvia, une mère célibataire. Agent d’entretien, elle essaye tant bien que mal de survivre d’un monde impitoyable. Son quotidien est un éternel combat. Lequel combat deviendra une obsession lorsque les médecins lui diagnostiqueront une tumeur maligne.

Sa seule préoccupation est sa petite fille Sara, 6 ans. Elle veut lui garantir son avenir, voire sa survie, avant de mourir. Elle veut lui éviter l’orphelinat et les maisons d’accueils. Elle doit s’en sortir coûte que coûte, pour elle, pour sa fille.  La quête d’une meilleure vie est une catharsis pour Silivia qui, tout au long du film, vit au rythme des flash-backs de sa vie. Un booster qui lui permettra d’avancer, même si elle n’arrive pas à voir le bout du tunnel. Cela lui permet de chasser ses démons, de se réconcilier avec son passé, avec sa misère et surtout de d’amadouer ses angoisses et de les dépasser.

« Un destello interior » est un drame poignant qui outre de suivre Silivia dans son quotidien morose, met à nu les divers drames d’une société en souffrance : manque de médicaments, manque d’argent, la précarité dans laquelle vivent beaucoup de personnes… Un quotidien où l’incertitude règne.

Une belle programmation permettant de [re] découvrir des pans des autres cinémas aussi divers que celui de l’Espagne, du Venezuela, Portugal, Pérou, Mexique, de l’Argentine, de Cuba, de la Colombie, du Chili ou du Brésil. Des cinémas traitant divers thématiques, surtout sociale. Des cinémas qui se veulent réalistes, sincères, sans artifices et autres fioritures. Un cinéma contemporain loin des paillettes ou clichés hollywoodiens ou bollywoodiens. Pour rappel, le même cycle est également prévu du 18 au 29 mai 2023 à l’Institut Cervantès d’Oran.

 

Programme du cycle ibéro-américain (accès gratuit) :

7 Mai : Portugal : « Soldado Milhões » (2018) – Gonçalo Galvão Teles et Jorge Paixão da Costa.

8 Mai    Pérou : « La pena máxima » (2022) –  Michel Gomez.

9 Mai    Mexique : « Las Niñas Bien »  (2018) –  Alejandra Márquez Abella.

10 Mai  Argentine : « Lluvia » (2008) –  Paula Hernández.

11 Mai  Cuba : « Ciudad en Rojo » (2009) – Rebeca Chávez.

13  Mai Colombie : « Keyla » ( 2016) – Viviana Gómez Echeverry.

14 Mai  Chili : « Calzones rotos » (2017) –  Arnaldo Valsecchi.

15 Mai  Brésil    Pelé, El nacimiento de una leyenda (2016) –  Jeff Zimbalist, Michael Zimbalist.

16 Mai  Espagne               No mires a los ojos (2022) – Félix Viscarret.

 

 

 


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