Plus de 800 000 candidats à l’examen du BEM



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Plus de 800 000 candidats se présentent, à partir de ce lundi, aux épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), et ce, dans des conditions ordinaires, sans les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, comme ce fut le cas les années précédentes. Pour la première fois, des centres d’examens supplémentaires sont prévus pour faire face à d’éventuelles situations d’urgence, à l’instar des inondations.

 

Les candidats au nombre de 800 061, dont 52% sont des filles, seront examinés pendant trois jours dans 9 matières, en sus de la langue amazighe pour les élèves concernés. Le matin du premier jour, les candidats plancheront sur deux épreuves, à savoir la langue arabe de 8h30 à 10h30, et sciences physiques et technologiques de 11h à 12h30. Durant l’après-midi, les candidats au BEM passeront les épreuves de sciences islamiques de 14h30 à 15h30, suivies des sciences civiques de 16h à 17h.

Pour la deuxième journée, les candidats passeront les épreuves de mathématiques et de langue anglaise le matin, et histoire et géographie l’après-midi. La troisième et dernière journée, les candidats seront examinés, le matin, en langue française et en sciences de la nature et de la vie, et l’après-midi, en langue tamazight. Les copies d’examen seront ramassées au niveau de 18 centres de collecte et de compostage avant leur répartition à travers 80 centres de correction.

Afin de veiller au bon de déroulement de cet examen officiel, les chefs des centres de déroulement des épreuves du BEM ont été tenus de rejoindre leurs centres depuis samedi, afin de pouvoir effectuer les diverses tâches qui leur sont assignées, ce qui garantirait le bon déroulement des épreuves et permettrait aux candidats de passer l’examen dans des conditions très confortables.

D’autre part, les directeurs de l’éducation ont reçu, samedi matin, les enveloppes des sujets d’examen de la part des antennes régionales de l’Office national des examens et concours, sous haute surveillance par la police et de la Gendarmerie nationale pour qu’elles soient gardées directement dans les centres de distribution équipés de caméras de surveillance pour parer à toute fuite.

Les comités de wilayas d’observateurs, composées d’inspecteurs de l’Éducation nationale et des inspecteurs spécialisés de l’administration et des finances,  ont également rejoint samedi les centres d’examen, pour à tenir des réunions intensives de coordination avec les observateurs, qui se verront confier plusieurs tâches, notamment le suivi  du bon déroulement de l’examen sur trois jours, dans  ses différents aspects matériels, organisationnels et pédagogiques, afin qu’ils puissent remettre des rapports quotidiens à l’Inspection Générale du ministère, qui a les pouvoirs d’intervenir en cas d’urgence.

 Des centres d’examen supplémentaires 

Les directeurs de l’éducation à travers plusieurs régions, notamment, celles concernées par les dernières précipitations, et en coordination avec les walis, ont pris l’initiative de mobiliser un nombre important de centres d’examen de «réserve», qui seront utilisés en cas d’urgence, afin de protéger les candidats et assurer le bon déroulement de l’examen sans interruption.

Ces centres devraient être proches des centres d’examen initiaux pour faciliter le transfert des candidats sans obstacles, avec la nécessité de s’assurer qu’ils sont équipés de tous les moyens matériels  et logistiques, en fournissant, par exemple, des machines d’impression et de photocopie, etc.

Ces centres supplémentaires sont utilisés dans des cas exceptionnels et en cas d’urgence telle que des inondations, d’autant plus que de nombreuses wilayas connaissent des perturbations météorologiques brusques et rapides.

 

 


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