Adhésion au Conseil de sécurité

Une quatrième pour l’Algérie ?



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C’est ce mardi qu’a lieu le vote de la candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Les résultats des élections ne seront connues que tard dans la soirée en raison du décalage horaire. Depuis sa présentation de sa candidature en février 2021, un long chemin a été parcouru par la diplomatie algérienne.

Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a multiplié les contacts et les entretiens à New York, dans le but d’apporter les derniers réglages à la candidature de l’Algérie. Un véritable travail de coulisses a été entrepris pour vaincre les ultimes réticences de certaines parties, bien que la candidature algérienne ait reçu d’énormes soutiens. D’abord de l’Union africaine (54 pays), puis de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et enfin de la Ligue des Etats arabes. D’autres pays des continents asiatique, européen et d’Amérique centrale et latine avec lesquels l’Algérie entretient de solides relations d’amitié et de fraternité ont exprimé leurs soutiens à cette candidature.

En tout, cinq sièges non permanents sur les dix que compte le Conseil de sécurité sont en jeu. Le renouvellement de la moitié des membres non permanents se fait, chaque année, par un vote à la majorité des deux tiers de l’Assemblée générale.

Dernièrement, Ahmed Attaf a affirmé que la candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité est «un prolongement naturel de tous ses engagements en faveur de la construction d’un ordre mondial pacifique, stable et prospère».

«Cette vision est bien articulée dans la devise que nous avons choisie pour ce mandat, qui est : ‘‘Ensemble pour défendre les principes et les objectifs de la Charte des Nations unies afin de parvenir à un meilleur avenir pour tous’’», a précisé M. Attaf, estimant que «cela se reflète également dans les priorités que l’Algérie aspire à mettre en avant si elle est élue».

Quelles sont les priorités de l’Algérie à travers cette ambition ? Selon le chef de la diplomatie algérienne, il y a la promotion du règlement pacifique des conflits, la consolidation du rôle des organisations régionales et la concrétisation du programme «Femmes, paix et sécurité» (FPS). L’Algérie compte donner «un nouvel élan» à la lutte internationale contre le terrorisme.

Pour Attaf, l’Algérie continue d’avoir une grande confiance dans les instances de l’ONU et dans le système multilatéral.

Elle a toujours plaidé, a-t-il relevé, pour «un multilatéralisme plus fort et plus efficace, un multilatéralisme qui garantit une souveraineté égale de toutes les nations, une sécurité égale pour toutes les nations et une interdépendance mutuellement bénéfique en faveur de toutes les nations».

Attaf a également expliqué ce qui a motivé la candidature de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU, lors d’un autre discours qu’il a prononcé à l’occasion de la célébration de la journée de l’Afrique le 29 mai dernier. Selon lui, «Inspirée par ses principes, idéaux et valeurs, et éclairée par son parcours riche d’engagements pour la promotion de la paix, de la sécurité, du développement et de l’intégration et pour la défense des causes et des priorités de notre continent, l’Algérie s’apprête à participer, avec sa candidature, au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025, aux élections qui se tiendront le 6 juin».

Il a assuré que « la candidature de l’Algérie à ce poste important s’inscrit dans le cadre de son engagement à contribuer, en tant qu’acteur influent, à la prise en charge des défis internationaux, en mettant en avant des idées et des initiatives de nature à renforcer l’action multilatérale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que pour relancer la coopération internationale et la doter des moyens nécessaires pour répondre aux besoins et aux aspirations de l’humanité tout entière».

Dans ce contexte, il faut rappeler que la revendication africaine pour un membre permanent au sein du Conseil de sécurité sera défendue par l’Algérie durant son mandat au sein de cette institution. Il s’agit ici de réparer une injustice historique subie par le continent africain.

 

 


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