Une semaine après leur retour de congé, les employés de l’ENIEM de Oued Aïssi n’ont toujours pas repris le travail sur le terrain. De ce fait, les ateliers et les machines de production sont toujours à l’arrêt, a-t-on appris auprès de l’entreprise spécialisée dans la fabrication des produits électroménager.
La raison de cet arrêt est due au fait que la matière première, qu’on appelle également « intrants », est toujours indisponible en raison de l’absence de financement pour l’achat de celle-ci, a-t-on expliqué de même source.
Le montant d’un milliard de dinars promis par le ministère de tutelle (ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique), devant servir à l’achat d’intrants, entre autres, n’est toujours pas parvenu au compte bancaire de l’entreprise. Ce montant avait été promis en date du 14 août dernier, lors d’une réunion qui avait regroupé le ministre du secteur, les responsables de l’entreprise et le syndicat.
L’entrée de partenaires privés ou publics, nationaux ou étrangers, reste toujours au stade de perspective. Les contacts entre les responsables de l’ENIEM avec les Chinois et les Turcs ne semblent pas avoir avancé, selon la même source. Il convient de noter que des contacts avec la Sonaric, entreprise nationale spécialisée dans la production d’appareils électroménagers, ont été entrepris à l’effet d’aboutir à un contrat de sous-traitance.
Selon l’étude établie, le contrat en question porterait sur l’engagement de la Sonaric à confier à l’ENIEM la mission de produire dans ses ateliers des cuisinières et autres éléments domestiques de la même nature. Mais à ce jour, aucun contrat de partenariat n’est encore signé entre ces deux entreprises spécialisées dans la production de l’électroménager.
Pour rappel, l’ENIEM de Oued Aïssi et la Sonaric sont toutes deux entreprises sous tutelle du Groupe Elec El-Djazaïr,
Il convient de souligner que l’ENIEM a procédé au déplacement de ses bureaux du boulevard Stiti (Tizi Ouzou) vers Oued Aïssi.
La direction de l’ENIEM se trouvera désormais à côté de ses ateliers de Oued Aïssi.
On croit savoir aussi que les bâtiments et terrains occupés jusqu’à maintenant au niveau du boulevard Stiti (sortie ouest de la ville de Tizi Ouzou), qui sont les biens propres de l’ENIEM, seront mis en location. Le locataire serait l’un de ses créanciers, a précisé la source du dossier. Le montant de la location sera déduit de la dette de l’entreprise.