Lancé en 2014 pour un délai de réalisation de 28 mois, le projet d’Etablissement public hospitalier n’est qu’à 70% d’avancement.
Le projet d’hôpital de 60 lits des Ouadhias, au sud de Tizi Ouzou, en construction depuis l’année 2014, n’a atteint que 70 % d’avancement. Le P/APC des Ouadhias, Youcef Akir, a déclaré à ce sujet : «Notre EPH ne peut en aucune manière être ouvert durant ce mois d’avril car le taux d’avancement des travaux n’est que de 70 %. Si la cadence des travaux s’améliore et si l’entreprise renforce ses effectifs, on pourra avec beaucoup de chance de l’inaugurer vers la fin de l’année.»
A rappeler que l’ex-ministre de la Santé, lors de sa dernière visite en février dernier au niveau de cette structure de santé, avait affirmé que «l’EPH des Ouadhias sera réceptionné en avril 2019». A rappeler également que ce projet d’hôpital, doté d’un budget de 200 milliards de centimes, devait être achevé après un délai initial de 28 mois, mais les arrêts de travail cumulés pour des raisons de déplacement d’une ligne électrique et l’opposition des riverains réclamant leur indemnisation, ont significativement retardé l’avancement des travaux.
Rappelons aussi que lors de sa dernière visite, le ministre s’est engagé à «construire un bloc d’hémodialyse et de procéder à l’extension de cet hôpital à 120 lits». Pour ce qui est de la polyclinique des Ouadhias, son état est déplorable. Le P/APC a fait savoir que «la polyclinique des Ouadhias est dans une situation catastrophique. L’étanchéité est à refaire, car les infiltrations sont monnaie courante et même au niveau de la maternité, on déplace parfois les parturientes en raison de ce désagrément.
Le réseau d’évacuation des eaux usées doit être rénové et les sanitaires sont insalubres. Les autorités de wilaya et même les ministres qui se sont succédé depuis 2014 nous promettent des montants pour sa réhabilitation, mais à ce jour nous n’avons rien vu venir». Au sujet des deux unités de soins de Tagmount el Djedid et des Ouadhias-village, le maire a indiqué : «Pour ce qui est de l’unité de Tagmount El Djedid, nous l’avons réhabilitée totalement. Elle est fonctionnelle mais ne prodigue que des soins élémentaires car ne disposant pas de suffisamment de personnel et de moyens matériels.
Concernant l’unité de soins des Ouadhias-village, nous avons réhabilité le logement d’astreinte pour un montant de 3 millions de dinars, ce qui permettra d’installer un médecin. Pour la salle de soins, nous avons établi une fiche technique à hauteur de 3 millions de dinars pour sa réhabilitation prochaine.» A signaler qu’au niveau des communes d’Agouni Gueghrane, d’At Bouadou et de Tizi N Tléta, les polycliniques sont indispensables. Les dispensaires et unités de soins répartis sur quelques villages n’assurent que des soins de base. A Aït Abdelmoumène, dans la commune de Tizi n’Tléta, l’unité de soins est tellement dégradée et sous-équipée que les malades ne s’y rendent plus.