Annoncé en grande pompe pour occuper le poste de manager-entraîneur de la formation du NA Hussein Dey, club évoluant en Ligue 1, Nour Benzekri n’a plus aucune fonction au sein de la formation husseindéene.
C’est ce qu’il nous a confié, hier, par téléphone. Un peu fatigué, le technicien a été catégorique : «Il faut savoir que j’étais dès le départ très clair. J’avais bien dit que je n’allais même pas enfiler un survêtement et que je n’allais pas entraîner l’équipe. Je leur ai ramené des entraîneurs. L’équipe a démarré, donc ma mission prend fin. Je n’avais rien demandé et rien négocié. J’ai juste essayé d’apporter ma contribution pour que le club puisse entamer la saison, sans plus.»
L’ancien entraîneur, qui a travaillé dans nombreux clubs algériens, est resté en tout et pour tout 10 jours au club. C’était suffisant pour voir des choses qui ne plaisent pas à tout entraîneur avec des managers, des parents qui rôdent autour du club afin de placer leur joueur ou leur enfant. Après la démission médiatique des frères Ould Zemirli Bachir et Mahfoud, alors que sur les papiers ils sont toujours les premiers responsables, c’est Mourad Lahlou, le responsable de la SSPA NAHD, qui a la charge de gérer les affaires courantes.
Parmi les dossiers importants, le recrutement. Jusqu’ici, le club a enregistré les venues de Doucene (El Eulma), Aït Ferguène (USM Bel Abbès), Habchi (A Bou Saâda), Chihati (DRB Tadjenanet), Chaouch (NRB Reghaïa), Feraz (CR Beni Thour), Aït El Hadi (JS Haï El Dabel), Mokrani (DRB Tadjenanet. Notre interlocuteur précise aussi : «On est à la recherche d’un avant-centre. Nous sommes toujours en contact avec d’autres éléments, à savoir Kouas, Achour, Cheraïtia et Khadir. Concernant Chouiter, Bouhalfiya, Bousmaha et Dib, ces derniers vont également quitter le club, en plus des départs enregistrés précédemment.»
L’équipe, dirigée par le staff composé par Remane, Hamlat, Noughi et Boumaâchouk, doit entamer un stage dès demain à Aïn Témouchent. Malgré le départ de la quasi-totalité de l’effectif de la saison dernière – les Gaya, Boussouf, Allati, Brahimi, Khiat, Oukal, Gasmi, Laribi, Harrag, Ouertani, Chouiter, Bouhalfaya, Bousmaha et Dib – Lahlou reste confiant et le confirme avec une note d’humour : «On va jouer la carte du rajeunissement de l’équipe. Dans l’effectif actuel, il y a huit jeunes internationaux. Si ces derniers ne parviennent pas à s’imposer, cela veut dire qu’on n’a pas une bonne équipe nationale. Le seul facteur qui nous est défavorable est le temps, parce qu’on accuse un retard considérable.»