Les habitants du village Ahrik Oukaci, dans la commune d’Aït Chafaâ (daïra d’Azeffoun), à une soixantaine de kilo- mètres à l’est de Tizi Ouzou, réclament de l’eau potable.
Selon le collectif des habitants, l’eau n’a pas coulé dans les robinets depuis le mois de mars 2019. Les citoyens ont frappé à toutes les portes et interpellé les autorités concernées pour régler le problème, mais rien n’est fait à ce jour. S’étant rendu à notre rédaction, un membre du collectif affirme que selon l’unité de l’ADE à Azeffoun, «le problème de suspension de l’alimentation en eau potable de notre hameau est dû aux conduites bouchées par le calcaire».
Le collectif a saisi à plusieurs reprises les responsables de l’ADE ainsi que ceux de l’hydraulique qui leur ont même accordé des audiences, mais «aucune solution n’a été trouvée», nous dit-on. «Actuellement, nous sommes obligés de nous approvisionner avec des citernes que nous payons à 2000 DA les 3000 litres. Mais jusqu’à quand allons-nous rester dans cette situation ? Comment allons-nous faire à l’arrivée de l’été que nous appréhendons ?» Tassadit Ch.