Le Centre anticancer (CAC) projeté à Amizour, relancé après son gel pendant plusieurs
années, risque de subir un retard dans le lancement des travaux malgré la désignation
de l’entreprise réalisatrice.
Le projet du Centre régional anticancer d’Amizour (CAC) est de nouveau confronté à un blocage. Les efforts fournis par l’administration et les associations œuvrant à l’aboutissement de ce programme se sont heurtés à une opposition d’un citoyen, cultivant des oliviers sur le terrain de 7 hectares qui devait recevoir cet équipement, sis au lieudit Lemhali, à quelques encablures du chef-lieu communal.
L’opposant, selon nos informations, revendique l’indemnisation de ses jeunes pousses d’oliviers. Une procédure, qui risque de retarder davantage le lancement du projet, est engagée par l’administration et les services de l’APC pour libérer le terrain.
Pour rappel, le groupe Cosider a remporté le marché pour la réalisation du premier lot de ce programme suite à l’ouverture des plis qui s’est déroulée le 23 décembre dernier au niveau du siège de la direction de la santé de la wilaya de Béjaïa.
Une dizaine de grandes entreprises ont déposé leurs offres pour la réalisation du projet. Notons aussi qu’une enveloppe financière a été débloquée pour la réalisation en priorité d’une partie de cet équipement, à savoir un bloc de radiothérapie pour répondre au besoin urgent des malades qui se déplacent dans les wilayas limitrophes.
Le CAC renferme dans son ensemble un service des consultations, d’hospitalisation, d’analyses (laboratoires) et d’imagerie, un service de radiothérapie, de chirurgie et de médecine nucléaire ainsi qu’un service d’hospitalisation dédié exclusivement aux enfants atteints de cancer.
Ce projet a été inscrit en 2008, avec une capacité de 140 lits et doté d’un important plateau technique.