Plus de 790 000 candidats sont attendus ce dimanche

BAC 2023 C’est parti !



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C’est le grand jour pour les candidats au baccalauréat. Ils sont plus de 790 000 à se présenter aux épreuves, ce dimanche, sur l’ensemble du territoire national.

Les candidats au nombre de 790 515, dont 59% sont des filles, seront examinés pendant cinq jours, soit du 11 au 15 juin en cours, excepté ceux des filières lettres et philosophie qui ont un jour de moins, soit quatre jours d’examen, et ce, à travers 2 674 centres répartis à travers le territoire national. Les épreuves se déroulent cette année dans des conditions ordinaires, sans les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, comme ce fut le cas les années précédentes.

Pour ce qui est du déroulement des épreuves, il a été décidé de garder le même planning. Les lycéens candidats au BAC auront donc 30 minutes pour choisir entre deux sujets de chaque matière. Pour le premier jour, les candidats de toutes les filières commencent par la langue arabe et l’éducation islamique. Pour les filières gestion et économie, les candidats passent l’épreuve de droit en plus.

Au deuxième jour, les élèves de toutes les branches devront être examinés dans les mêmes matières. À savoir celles des mathématiques et de la langue anglaise. Le troisième jour, les candidats des branches littéraires passeront la matière de philosophie et de la langue française. Pour ceux des branches scientifiques, une partie passera les épreuves des sciences naturelles et de la langue française, tandis qu’une autre sera examinée dans les matières de technologie, comptabilité et gestion et, enfin, langue française.

Le quatrième jour sera consacré uniquement aux épreuves d’Histoire et géographie et langue amazigh. Le dernier jour, les candidats de toutes les branches scientifiques passeront les matières de sciences physiques et de la philosophie, à l’exception de la branche de gestion et économie pour laquelle est prévue l’épreuve d’économie et management. Les candidats en lettres et langues étrangères, quant à eux, passeront l’examen de la troisième langue étrangère.

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, avait rassuré les élèves candidats que toutes les conditions sont réunies pour passer cet examen décisif dans la sérénité pour leur permettre d’atteindre l’objectif escompté, à savoir l’accès à l’université. Il a souligné la volonté du ministère d’offrir, en outre, de bonnes conditions aux candidats du Sud et de prendre un certain nombre de mesures.

Il s’agit, selon le ministre, du renforcement de tous les centres d’examen en moyens, que ce soit en termes de sécurité ou autre, comme repeindre les murs, veiller au bon éclairage ou encore allouer un hall pour stocker tout ce qui est réquisitionné comme moyens de communication (téléphone mobile, oreillette bluetooth, etc).

Pour les candidats ayant une déficience visuelle, l’examen se fera avec la technologie du braille, tandis que d’autres mesures sont prises pour ceux ayant une déficience motrice. Belabed a insisté sur la climatisation notamment dans le Sud ainsi qu’au niveau des zones qui connaissent une température très élevée.

Gare aux tricheurs ! 

Comme chaque année, le problème de la triche revient aux devants de la scène lors des examens officiels. Désormais, ce phénomène est considéré par les autorités algériennes comme une fraude punie par la loi. A cet effet, le ministère de l’Education nationale a souligné l’importance de l’application stricte des mesures disciplinaires à l’encontre des candidats pris en flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude. Ces derniers sont interdits de poursuivre l’examen.

La tutelle a, également, annoncé que des mesures strictes ont été prises pour prévenir le phénomène de fraude et de fuite des sujets, notamment, à l’encontre de tout encadreur qui fait preuve de négligence dans l’exercice de ses fonctions, qu’il soit lié à la tâche de surveillance dans les salles d’examen ou au suivi des candidats à l’entrée et à la sortie des centres.

Les chefs des centres de déroulement des examens sont instruits d’empêcher tout candidat de poursuivre l’examen en cas de « preuve avérée » ou de « tentative » de triche, de saisir les documents et moyens trouvés en sa possession et de rédiger un rapport sur l’incident.

Afin d’assurer la crédibilité de cet examen décisif et d’éviter la fuite des sujets, le ministère a ordonné les chefs des centre d’examen de veiller au «suivi» de l’application de toutes les consignes liées à la surveillance, telles que la fouille à l’entrée des centres de déroulement des examens, le retrait de tous les outils, tels que les téléphones mobiles, documents ou cartables.

Il est question également de la fouille des candidats « avant d’entrer et après avoir quitté les sanitaires et la clinique avec autorisation ». Instruction est donnée pour suivre le mouvement des candidats à l’intérieur du centre et de les empêcher de sortir avant que la moitié du temps officiel ne soit écoulée.

Le ministre Belabed a insisté sur l’importance de l’implication de tous les acteurs concernés – candidats, enseignants, surveillants, responsables d’établissements – pleinement dans la mise en œuvre et le respect de ces nouvelles mesures, afin de garantir des examens équitables et transparents pour tous.

La DGSN et la Protection civile mobilisées

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mis en place une série de mesures en vue de sécuriser les centres d’examen lors des épreuves du baccalauréat. Des patrouilles motorisées et pédestres ont été mobilisées pour assurer la fluidité du trafic routier et faciliter la circulation, notamment au niveau des routes et des axes conduisant vers les centres d’examen, outre le déploiement de formations sécuritaires qui veillent à sécuriser l’opération de transport des sujets et de remise des copies aux centres de collecte.

La DGSN a invité, à cet égard, les usagers de la route et les parents d’élèves devant accompagner leurs enfants aux centres d’examen «à se conformer au code de la route, à respecter les règles de bonne conduite et à éviter le stationnement anarchique devant les centres d’examen».

La direction générale de la Protection civile a, pour sa part, mis en place un dispositif opérationnel de sécurité comprenant 18 550 agents d’intervention de divers grades pour assurer la sûreté et la sécurité des candidats et des encadrants. Dans un communiqué rendu public, la direction générale de la Protection civile a précisé que le dispositif sera renforcé, aussi, par 1 414 ambulances et 995 véhicules de pompiers. Les mêmes services ont effectué des visites de sécurité préventives dans les établissements d’enseignement concernés par les examens, afin de déterminer l’étendue de l’application des normes de conformité de sécurité.

 


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