La banque d’Algérie a introduit, ce jeudi 21 novembre, une modification majeure à sa réglementation en matière d’exportation de devises pour les voyageurs résidents et non-résidents. La Banque d’Algérie a précisé les nouvelles dispositions dans un règlement qui redéfinit les seuils et conditions liés à l’importation et à l’exportation des devises.
Selon ce règlement, les voyageurs, qu’ils soient résidents ou non-résidents, sont désormais limités à une exportation de 7.500 euros par an, ou son équivalent en une autre monnaie convertible. Ce plafond annuel remplace l’ancien régime de 2016, qui permettait d’exporter la même somme à chaque voyage, sous réserve d’un prélèvement depuis un compte en devises ouvert en Algérie et accompagné d’un avis de débit bancaire.
Cette modification impose une gestion plus rigoureuse des fonds exportés, alignant les flux de devises sur une base annuelle.
L’exportation de la somme autorisée exige désormais la présentation d’un avis de débit bancaire pour tout montant dépassant les seuils de déclaration en vigueur. De plus, le règlement introduit des exceptions permettant d’exporter des montants supérieurs, à condition d’obtenir une autorisation de change spécifique de la Banque d’Algérie. Les cartes bancaires internationales restent également un moyen autorisé pour effectuer des paiements ou retirer des devises à l’étranger.
La Banque d’Algérie maintient l’obligation pour les voyageurs de déclarer auprès des douanes, tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire, tout montant en devises supérieur ou égal à 1.000 euros, qu’il s’agisse de billets ou d’instruments financiers libellés en monnaies convertibles.
En limitant l’exportation des devises à un seuil annuel, cette réforme marque un changement notable par rapport à l’ancien cadre réglementaire.