Cap sur le Sénégal

Auréolée de son premier succès face au Kenya, la sélection nationale entrera aujourd’hui dans la dernière phase de préparation pour le match choc de la deuxième journée du groupe C face au Sénégal, l’un des favoris de cette 32e édition.

Une séance technico-tactique avec le groupe susceptible de débuter le match face aux Lions de la Teranga. Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, ne compte pas modifier la composante qui a affronté le Kenya et remporté le match.

La veille, il a scindé l’effectif en deux groupes. Le premier constitué de joueurs qui ont joué dimanche, lesquels étaient aux petits soins des masseurs et kinés pour une séance de récupération. Le second s’est déplacé au Petrosport Stadium (Caire) pour un entraînement technico-tactique sous la houlette du staff technique.

La séance s’est déroulée en présence des médias accrédités pour la CAN et sous haute surveillance. D’ailleurs, selon les échos parvenus du Caire, le pays hôte a déployé 120 000 policiers pour assurer la sécurité des délégations et des supporters ayant fait le déplacement pour suivre la compétition.

La sécurité sera encore plus renforcée le jour du match. Des directives ont été données à toutes les sélections participantes pour assurer le bon déroulement de la CAN, sachant que le pays connaît une instabilité depuis 2011.

Un supporter algérien, qui a affiché des slogans politiques, aurait été expulsé d’Egypte, hier. La FAF risque une amende à cause de l’utilisation de fumigènes par les supporters algériens lors de la première rencontre.

L’arbitre zambien Sikazwe au sifflet

Le match Algérie-Sénégal, prévu demain à 18h au stade des Forces aériennes du Caire, sera dirigé par l’arbitre zambien Janny Sikazwe.

Ce dernier, qui avait été suspendu provisoirement par la CAF, pour des soupçons de corruption, suite à une plainte déposée par le club angolais Primeiro Agosto, lors de la demi-finale de la Ligue des champions contre l’Espérance de Tunis en 2018, a été réhabilité et choisi pour la CAN, contrairement à Abid Charef qui, lui aussi, a vu sa suspension levée pour absence de preuves sur les accusations portées contre lui.

L’Algérie garde toutefois un mauvais souvenir de l’arbitre zambien Sikazwe, qui avait dirigé le match barrage aller pour le Mondial 2014 contre le Burkina Faso.