Ce mercredi 10 septembre, la France connaît une vaste vague de manifestations et de grèves sous le slogan « Bloquons tout », dans l’une des mobilisations populaires les plus importantes de ces dernières années. Cette vague intervient après la chute du gouvernement du Premier ministre François Bayrou à la suite d’un vote de censure au Parlement, dans un contexte de crise politique et économique aiguë.
Une réduction des dépenses de santé d’environ 5 milliards d’euros.
Les grèves ont particulièrement touché le secteur des transports, entraînant l’arrêt de trains et de lignes de métro.
L’enseignement a été perturbé dans de nombreuses écoles et universités.
Certaines routes nationales ont été bloquées par des rassemblements de manifestants, et des pneus ont été incendiés à l’entrée des grandes villes.
Le rôle des syndicats et des secteurs concernés
Dès le départ, les syndicats ont rejeté le plan gouvernemental, estimant que la réduction des dépenses de santé et d’éducation menace les services publics. Les médecins et le personnel infirmier ont mené des grèves partielles, tandis que les enseignants et les universitaires ont participé aux manifestations.
Le secteur des transports a été le plus impacté, avec de fortes perturbations dans les gares et les aéroports, et l’arrêt du trafic routier pour certains axes stratégiques.
Les observateurs estiment que les manifestations pourraient durer plusieurs jours, voire semaines, les appels sur les réseaux sociaux appelant à poursuivre la mobilisation tant que le plan budgétaire ne serait pas retiré. Les syndicats ont annoncé des réunions pour coordonner de nouvelles actions si le prochain gouvernement ne répond pas à leurs revendications.
Ce qui se passe aujourd’hui en France ne peut être considéré comme de simples manifestations ponctuelles : il reflète une crise économique profonde, croisée avec une crise politique inédite. La rue française exprime son rejet des politiques d’austérité, tandis que le système politique se retrouve confronté à un dilemme entre respecter les contraintes budgétaires européennes et éviter une explosion sociale majeure.